Il a neige a Londres. Hier soir, en sortant du Royal Opera House a Covent Garden, nous avons brave la tempete de neige jusqu'au metro! Il parait qu'il n'a pas neige a Londres en Octobre depuis 1934 (c'est le genre d'information que l'on trouve dans les journaux britanniques).
Une gadoue epaisse recouvrait deja les paves du vieux marche aux fleurs, il etait difficile de ne pas glisser. Bien sur la station etait impossible d'access (un seul ascenceur fonctionnait - c'est comme a Montmartre, on peut prendre les escaliers mais c'est franchement pas recommande) et a 10h du soir, le monde que tentait d'entrer dans la station a l'entree minuscule debordait amplement. Direction Leicester square pour essayer de rejoindre Victoria station pour prendre mon train vers la campagne profonde alors la Victoria line etait fermee. Je ne vais pas recommencer a me plaindre du metro londonien, mais le coeur y est.
Mais la neige... la neige! Alors qu'il fait plutot chaud dans cette ville et que la pollution semble nous assurer toujours environ 2 degres de plus qu'a Lille (ne protestez pas, je vois les deux qui s'affichent sur ma home page i-google tous les matins - et il y pleut moins aussi!), nous avons eu une tempete de neige!
J'avais peur que nous soyons bloques a la campagne ce matin (imaginez le cottage du film "the holiday" avec Kate Winslet et Cameron Diaz) mais non, rien de tel.
Il faut que je me prepare aux trottoirs glissants en revanche - toutes les filles semblent adorer porter les UGG (ugly ugg) mais je recherche des alternatives plus esthetiques.
Suggestions les bienvenues!
Wednesday, October 29, 2008
Monday, October 20, 2008
jet-lagged in London
Quel périple ce matin: 1h40 de transports en commun pour venir travailler. Leçon apprise en ce lundi, pour venir à Hammersmith (zone 2 Ouest) de Hackney (zone 2 Est), c’est encore pire que de venir du Surrey (hors zone Sud).
Petit rafraichissement de mémoire sur les transports londoniens : 408km de lignes, 268 arrêts sur 11 lignes, la station la plus profonde à 67.4m, et le tout est réparti en six zones tarifaires (plus de faits intéressants ici).
Je déteste le métro londonien. Il est sale, bondé (j’ai du laisser passer deux métros ce matin avant de pouvoir m’entasser comme une sardine a Bethnal Green, pour me retrouver la veste coincée dans la porte – beurk), profond (j’ai des angoisses dans les escalateurs), et puant (en plus).
Je me suis pourtant bien démerdée jusqu'à présent. D’octobre a mars, je n’empruntais que quasi exclusivement les trains (un peu plus humains mais a horaires et circulation variables) puis a Putney, pendant 7 mois j’ai pris le bus pour aller travailler (lent mais ultra fréquent) ou la district pour rentrer du centre. De retour dans le Surrey, ce sont encore les trains qui me transportent, ou un peu de métro quand j’ai vraiment besoin, mais sur la district.
Tout le monde ici déteste la district car elle prend parfois un peu son temps, mais c’est bien celle qui m’énerve le moins. Depuis hier je fais du « catsitting » pour une collègue qui est en déplacement a New York. Son mari et sa voisine sont également absents alors j’ai un super appart pour moi, et 3 chats a nourrir (ceux de la voisine en prime). C’est a l’est de Londres en zone 2, un bel endroit, c’est chauffé, je suis libre… bon plan, sauf qu’il m’a fallu presque 2 heures pour venir travailler ce matin.
D’abord, la Oyster. Il fallait mettre une travelcard dessus. La travelcard c’est le billet jour/semaine/mois/année. La Oyster card (ou « carte a huitres » comme on dit en français) se recharge avec soit des sous comme ca pour des p’tits trajets, soit avec des travelcard. Bref, ma travelcard 6 zones+ pour venir du Surrey finissait hier, il fallait que j’en achète une pour zones 1-2 cette semaine.
Pas de point de recharge prés de l’appart. Je me suis baladée 15 minutes en cherchant, avant d’abandonner et de payer un aller simple en bus jusqu'au métro le plus proche. 40 minutes plus tard, je suis arrivée au métro le plus proche, ou 60 personnes (ok j’exagère légèrement, c’était plutôt une vingtaine) attendaient déjà pour recharger leur carte a huitres. 10 minutes plus tard j’entame la longue descente des escalateurs, carte rechargée à la main pour arriver sur la plateforme régurgitante de monde et voir 2 métros de la Central line passer avant même de pouvoir prétendre a un décimètre carre d’espace. Entre dix personnes a peu près propres (il faut savoir reconnaitre les points positifs ma veste coincée dans la porte s’est dégagée avec un coup sec et ma voisine ne m’en a pas trop voulu pour le coup de poing que je lui ai par la même occasion malencontreusement filé dans la fesse.
pendant 8 arrêts a travers la City (ou je n’ai pas pu voir les beaux mecs car a) j’avais la gueule coincée entre l’aisselle d’un mec d’environ 1m90 et 130 kg mous et la porte inter-voiture, et b) ils se sont tous fait virer les pauvres chéris) j’ai souffert le martyr jusqu’à Tottenham court road ou j’ai russi a m’asseoir.
J’aurais pu changer a Holborn mais je n’en avais pas la moindre envie – ces escalateurs me filent vraiment les chocottes, et les plateformes sont toujours sujettes au bourrasques souterraines ce qui est totalement dégueulasse pour les cheveux. J’ai donc décidé de limiter les dégâts et de rester sur la Central line jusque Sheperd’s bush et de prendre un bus pour les 20 minutes a pied qu’il restait a mes pauvres jambes déjà complètement vacillantes. Mauvaise idée. Le bus que j’ai attendu 10 minutes, m’a déposée a 10 min a pied du boulot.
Je suis donc arrivée au boulot a 9h35. Epuisée, morte, éreintée, dégoutée, prête a retourner me coucher. Depuis que je suis arrivée j’écris ce post et je lis les emails qui arrivent dans ma boite. Il est midi vingt et j’ai envie de retourner me coucher. Plus que 5 heures a tuer. argh.
Petit rafraichissement de mémoire sur les transports londoniens : 408km de lignes, 268 arrêts sur 11 lignes, la station la plus profonde à 67.4m, et le tout est réparti en six zones tarifaires (plus de faits intéressants ici).
Je déteste le métro londonien. Il est sale, bondé (j’ai du laisser passer deux métros ce matin avant de pouvoir m’entasser comme une sardine a Bethnal Green, pour me retrouver la veste coincée dans la porte – beurk), profond (j’ai des angoisses dans les escalateurs), et puant (en plus).
Je me suis pourtant bien démerdée jusqu'à présent. D’octobre a mars, je n’empruntais que quasi exclusivement les trains (un peu plus humains mais a horaires et circulation variables) puis a Putney, pendant 7 mois j’ai pris le bus pour aller travailler (lent mais ultra fréquent) ou la district pour rentrer du centre. De retour dans le Surrey, ce sont encore les trains qui me transportent, ou un peu de métro quand j’ai vraiment besoin, mais sur la district.
Tout le monde ici déteste la district car elle prend parfois un peu son temps, mais c’est bien celle qui m’énerve le moins. Depuis hier je fais du « catsitting » pour une collègue qui est en déplacement a New York. Son mari et sa voisine sont également absents alors j’ai un super appart pour moi, et 3 chats a nourrir (ceux de la voisine en prime). C’est a l’est de Londres en zone 2, un bel endroit, c’est chauffé, je suis libre… bon plan, sauf qu’il m’a fallu presque 2 heures pour venir travailler ce matin.
D’abord, la Oyster. Il fallait mettre une travelcard dessus. La travelcard c’est le billet jour/semaine/mois/année. La Oyster card (ou « carte a huitres » comme on dit en français) se recharge avec soit des sous comme ca pour des p’tits trajets, soit avec des travelcard. Bref, ma travelcard 6 zones+ pour venir du Surrey finissait hier, il fallait que j’en achète une pour zones 1-2 cette semaine.
Pas de point de recharge prés de l’appart. Je me suis baladée 15 minutes en cherchant, avant d’abandonner et de payer un aller simple en bus jusqu'au métro le plus proche. 40 minutes plus tard, je suis arrivée au métro le plus proche, ou 60 personnes (ok j’exagère légèrement, c’était plutôt une vingtaine) attendaient déjà pour recharger leur carte a huitres. 10 minutes plus tard j’entame la longue descente des escalateurs, carte rechargée à la main pour arriver sur la plateforme régurgitante de monde et voir 2 métros de la Central line passer avant même de pouvoir prétendre a un décimètre carre d’espace. Entre dix personnes a peu près propres (il faut savoir reconnaitre les points positifs ma veste coincée dans la porte s’est dégagée avec un coup sec et ma voisine ne m’en a pas trop voulu pour le coup de poing que je lui ai par la même occasion malencontreusement filé dans la fesse.
pendant 8 arrêts a travers la City (ou je n’ai pas pu voir les beaux mecs car a) j’avais la gueule coincée entre l’aisselle d’un mec d’environ 1m90 et 130 kg mous et la porte inter-voiture, et b) ils se sont tous fait virer les pauvres chéris) j’ai souffert le martyr jusqu’à Tottenham court road ou j’ai russi a m’asseoir.
J’aurais pu changer a Holborn mais je n’en avais pas la moindre envie – ces escalateurs me filent vraiment les chocottes, et les plateformes sont toujours sujettes au bourrasques souterraines ce qui est totalement dégueulasse pour les cheveux. J’ai donc décidé de limiter les dégâts et de rester sur la Central line jusque Sheperd’s bush et de prendre un bus pour les 20 minutes a pied qu’il restait a mes pauvres jambes déjà complètement vacillantes. Mauvaise idée. Le bus que j’ai attendu 10 minutes, m’a déposée a 10 min a pied du boulot.
Je suis donc arrivée au boulot a 9h35. Epuisée, morte, éreintée, dégoutée, prête a retourner me coucher. Depuis que je suis arrivée j’écris ce post et je lis les emails qui arrivent dans ma boite. Il est midi vingt et j’ai envie de retourner me coucher. Plus que 5 heures a tuer. argh.
Friday, October 17, 2008
look left
Le temps de l'Europe doit revenir! L'Angleterre est en proie a des exces de nationalisme pires que ce que je pourrais imaginer. Je ne parle pas de racisme, mais de nationalisme. Ils sont decidement tres anti-europeens dans l'ensemble. Dingue pour un pays en crise. Gordon Brown leur a redonne confiance - "Flash Gordon", qu'ils incendiaient encore la semaine derniere, est aujourd'hui un hero...
Quant a Sarko... reviendrai-je ou ne reviendrai-je pas en France, telle est la question. Londres est en tout cas un des endroits ou j'ai le moins envie de vivre au monde. Quelle angoisse.
Heureusement que les rues se biliguifient. j'en suis toute emue et ravie.
bibi
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