Monday, July 21, 2008

not just a pretty face

Quand je m'ennuie (comme maintenant) je vois ca comme une opportunite creative - un moment ou je peux apprendre quelquechose sur internet, ou reflechir a ce que je veux faire dans la vie.

Ma vie commence a etre bien entamee alors je ne peux malheureusement plus dire "quand je serai grande" mais ca manque pourtant de m'echapper regulierement.

Quand je serai grande je serai... pompiere! pour habiter avec plein de beaux mecs! ouais enfin voila le genre de reve etrange et merveilleux que je fais lorsque je pense que mon avenir professionnel est encore dans la balance.

Mais l'est il encore, ne serait-ce qu'un peu? dur a dire... Mon bilan de competences, debut 2007, avait deconseille un changement de carriere car la com', son cote strategique et sa diversite me vont bien, qu'ils ont dit.

Le probleme c'est (enfin l'un des problemes) que le monde dans lequel je vit voit la com' d'un oeil un peu suspicieux - et mon cote parfois greluche accentue cette impression basee sur les petasses qui adooooorent les relations publiques - pardon, je veux dire les peubliques rilaicheuns.
Ou est donc la substance? le fond? ou sont les enjeux, les strategies, les retours sur investissements? ou sont les chiffres, les evaluations, les parts de marche?

Je ne sais pas toujours repondre a ces questions, mais je sais que sans un objectif de reputation, une organisation n'est rien qu'un gagne pain sans ambition. Parfois quand je demande l'objectif de communication d'une boite, on me repond "bah, la notoriete bien sur". haha tres drole (imaginez bibi avec des veines bleues qui lui sortent du front les yeux encore plus exhorbites que d'habitude).

On a tous reve de notoriete un jour mais laquelle et pour quoi?

Si l'objectif est la notoriete en elle meme, on est dans une situation paris hilton classique : "je veux etre connue" - oui mais pour quoi? - "bah chepa moi... pour etre dans la presse?" - ok mais pour quelle raison? - "eeeuh, parce que mon ex a diffuse une video porno ou j'ai le premier role"
ah ok... alors on va dire que paris hilton est une formatrice hors pair au kama sutra? on peut essayer... en revanche on ne fera croire ca a personne... faut etre un peu credible tout de meme.
Donc voila la question de com' s'arrete la pour aujourd'hui, mais a bon entendeur, la valeur marchande de paris hilton est basee sur une recette magique : nom connu + sexe = $$$.

Ce qui nous amene a la vraie question - quelle est la strategie du groupe d'hotels, et en quoi paris y est elle instrumentale? Et moi, comment pourrais-je les aider? mmm - vais y songer la prochaine fois que je m'ennuie. la j'ai des relectures a faire (yaaaaaaaawn).

Friday, July 18, 2008

auntie bibi

ah bah si j'avais su que y'avait un creneau, j'aurais fait ce site moi meme! hahaha!
Je suis donc, d'apres le site americain http://www.savvyauntie.com/ une PANK "professional aunts with no kids of their own" - parce que j'ai une petite filleule trop choupinette, et que toutes mes copines ou presque ont des enfants que j'adore.
le fait que j'en n'ai pas moi meme - bah pour l'instant c'est que du bonus parce que je les apprecie, les aime, les divertis, puis les rends.
Et aujourd'hui je suis trop contente car je rentre a lille et que je vais voir plein de mes mini-copines, et ma ptite filleule qui est deja presque aussi grande que moi a 2 ans (c'est moi qui suis pas tres grande je pense).
alors a quand la version francaise du site www.tatisait.com pour la TPSE - "tata professionnelle sans enfants" ? je sens une idee qui bourgeonne...

Friday, July 11, 2008

goodbye england...

Je suis un peu en crise aujourd'hui. J'ai demissionne la semaine derniere - pleine d'energie, et de peche, je veux absolument tenter l'aventure ailleurs qu'a Londres. Mon blog bibilondon n'a plus que quelques mois d'activite devant lui, avant que je ne jette l'eponge saturee de pluie pour des contrees plus sauvages - mais pas forcement moins humides.

Berlin me semblait une destination sympathique et excitante mais une personne avec qui j'ai parle lors de notre "houseparty" le weekend dernier, m'a dit qu'il avait quitte sa ville d'origine a cause du manque de dynamisme du secteur tertiare - lui meme journaliste, il avait lutte pendant longtemps pour pouvoir rester dans cette ville ou il se sentait si bien mais avait fini par se resoudre a partir.

A Londres ca tourne bien pour lui - son anglais est par ailleurs excellent - il ne manque pas de boulot. Mais la crise approche a grands pas, aux dires de mes contacts dans le milieu de la finance, chez qui les problemes sont deja bien en face. Kerviel et companie ont mis la machine en route, y'a plus qu'a attendre, parait il, pour voir le marche immobilier s'effondrer. Deja les prix ont commence a baisser et les banques ont reduit les possibilites d'emprunt. Il etait temps entre nous, mais certaines personnes sont aujourd'hui coincees dans leurs appartements minuscules qui valent une fortune (deux fois les prix de Paris a peu pres), et qui ne peuvent pas les vendre, car personne ne peut les acheter.

Ce n'est pas rejouissant j'avoue. Dans cette societe de consommation par excellence, le plus fort est le taux d'endettement par personne. Je ne connais pas une seule personne ici qui ne soit pas en train de rembourser ses credits revolving ou ses prets d'etudiants - et la plupart sont juste locataires de leurs appartements. Si on veut vivre dans la realite, Londres c'est pas l'endroit ideal. Tout n'est qu'apparences et valeurs virtuelles - le monde de la finance controle les hauts comme les bas de l'economie, et les financiers sont les seuls a pouvoir se permettre les vraies exhuberances avec leurs bonus annuels en centaines de milliers, voire en millions de livres. Les autres vivent a credit, et je ne mens pas quand je dis qu'on n'a pas vraiment le choix dans ce pays.

Moi qui n'ai pas cette culture dans la peau, j'essaie de rester dans le vert. Sur papier mon salaire est sympa, mais il est a peine suffisant pour le quotidien, avec mon loyer exhorbitant, qui est pourtant une affaire dans mon quartier. Alors j'en ai marre. le socialisme me manque, plus que je ne l'aurais imagine. Il me fallait voir de mes propres yeux et maintenant je suis prete a repartir.

Wednesday, July 9, 2008

it sends shivers down my spine

Aujourd'hui il pleut a verse. Que dis-je, c'est torrentiel. La multiplication des flaques d'eau fait que ca ressemble plus a la region de Friesland qu'a la capitale du Royaume Uni. Bouh, j'aime pas avoir les pieds mouilles.

(Du coup je ne vais pas au boulot en velo ces derniers temps, pourtant ca me ferait du bien, je sais, mais j'ai pas mon K-way. Faudra que je pense a le ramener.)

Chose etrange cependant, je remarque avec effroi que les filles n'ont pas l'air de s'apercevoir qu'il fait un temps de chien et que tous les doigts de pieds magenta sont encore visibles, les tongues font "floutch floutch", et les debardeurs sont toujours aussi echancres.

Je guette les apparitions de chair de poule pour me rassurer que je ne suis pas assise a cote des personnages de la serie "V" mais je ne suis pas rassuree - je pense que les ecailles sont sous la peau, car elles n'ont l'air de s'apercevoir de rien. bizarre bizarre.

Ce n'est pas la premiere fois que je me pose des questions sur l'insensibilite au froid des anglais(es) mais je ne pensais pas que ca s'etendait a la pluie. On a l'habitude de les voir en sandales en janvier, avec leurs mini jupes et leurs jambes violacees, gamberger en vacillant dans le quartier des Halles mais je pensais que c'etait grace a (ou a cause de) l'alcool.

Non non non, je dois revoir ma theorie : ce matin a 8.30, alors que j'etais en chaussures fermees, pantalon d'hiver, gilet, imper et parapluie (le tout admirablement coordone dans les tons noirs), j'ai croise beaucoup trop de demoiselles en tongues. A 8h du mat je ne pense pas qu'elles etaient ivres, ou si elles l'etaient, j'ai encore d'autres enquetes a mener...