Sunday, December 16, 2007

laying down the law

aaah mille pardons pour mon absence... entre les allers retours à lille et à bruxelles j'ai du laisser un peu de côté mon activité blogesque en faveur de la recherche d'emploi!

Je n'habite plus chez ma copine Nicola (merci ma très chère copine pour ton accueil, mais j'ai préféré partir avant que tu n'en puisse plus de me voir sur ton canapé tous les soirs...) que j'ai abandonnée en faveur de ma tante, mon oncle et mes cousins. Cette tribu ma foi fort sympathique m'a encore (oui, c'est la deuxième fois) acueillie lors de ma tentative londonienne.

Tante et oncle hébergent aussi deux grands garçons de 25 et 26 ans - l'un qui travaille à Londres et l'autre qui cherche du boulot. C'est trop cher ici pour crier à l'indépendance si jeune. à 30 ans on ne me regarde même pas de travers, moi la cousine qui n'a rien à faire là. j'adore.

Mon grand projet des dernières semaines a été de trouver le courage de démissionner. Je viens d'être devancée par une collègue - celle qui est là depuis le plus longtemps, celle qui tient le record de longévité (en dehors des membres de la famille qui y sont coincés à vie - ou dumoins jusqu'au divorce) car elle est là depuis aout 2007 - non non tu n'as pas la berlue cher lecteur, il s'agit bien du mois d'aout de cette année, il y a à peine 19 semaines.

L'équipe se compose donc (démission à effet plus ou moins instantané) de moi et de deux stagiaires à qui les boss supplient d'accepter des contrats ultra mal payés. Je prie les éléments tous les jours pour qu'elles trouvent un autre emploi avant qu'on ne les menance de leur trancher la gorge avec la première page du contrat.

Oui, mes boss sont tarés. J'ai la mission indélicate de leur signaler ce petit détail avant Noel, sans pour autant leur gacher les fêtes. haha. non mais sans rire ils sont vraiment pas gentils du tout, et si j'avais envie de vraiment leur faire mal je pourrais lister toutes les immondes saloperies qu'ils ont dites sur les formateurs avec lesquels on bosse, les salariés (qui sont déja partis dégoutés) et autres malheureux ayant croisé leur chemin. Mais je ne suis pas un monstre moi.

J'espère que j'y arriverai, je croise les doigts pour qu'ils me laissent partir sans dégats - ma collègue qui a démissionné jeudi a du se battre pour qu'il soit écrit dans son dossier qu'elle a démissionné, ils voulaient absolument la licencier. le licenciement ici ça veut juste dire que tu es une merde, l'employeur n'a pas besoin de le justifier plus que ça. alors du coup ça devient une guéguérre des fiertés...

A l'assaut!

1 comment:

Anonymous said...

Ah non, ras le bol des intimidations et du harcèlement moral! Quand on est taré, on assume. Et quand on est victime, on agit et on ne s'excuse pas en plus.

Aussi, qui est super douée en com' et va donc réussir à se faire remercier avec le sourire et p'têt même une lettre de recommandation? C'est bibi :-)