Friday, December 12, 2008
christmas parties
Wednesday, December 3, 2008
job hunt 2008 major failure number 1
Douce torpeur que celle qui fait suite a la torpille du "NON!" sonnant et retentissant que j'ai recu ce matin. J'avais postule a un super boulot trop fait pour moi sur mesure a Paris et cest nanards aveugles et mal eclaires ont cru bon de choisir un co-nanard pour remplir MA chaise, a MA place. Pfffff.
Heureusement qu'ils ont pris leur temps pour prendre leur decision, - a peine 21 heures apres etre sortie de l'entretien, le mail est arrive dans ma boite gemeille qui disait « Mamzel bibi, merci, mais bon, tirelipimpon et pis c'est non ! ».
Depuis mon initiale reaction plutôt violente qui a cause la fente dans le mur adjacent a mon bureau et les ampoules qui ont pete dans tout l'etage, je me suis un peu calmee. Je suis dans un etat de zen comme vous imaginez meme pas. Douce torpeur et l'imagination qui deborde de projets en tous genres – mais surtout d'idees de bibi coincee a Londres a tout jamais, entouree de collocataires post-pubertins qui font des taches de ketchup sur la moquette marron et de collegues mangeurs de curry au ptit dej et aux idees etriquees. Ouais et puis avec un sac de couchage dans le sac a main pour pouvoir dormir plus pres du boulot – ou bien dans le train.
Monmooooooooon… veux rentrer a la maisoooooooooon…
Monday, December 1, 2008
the great escape
Wednesday, October 29, 2008
White October
Une gadoue epaisse recouvrait deja les paves du vieux marche aux fleurs, il etait difficile de ne pas glisser. Bien sur la station etait impossible d'access (un seul ascenceur fonctionnait - c'est comme a Montmartre, on peut prendre les escaliers mais c'est franchement pas recommande) et a 10h du soir, le monde que tentait d'entrer dans la station a l'entree minuscule debordait amplement. Direction Leicester square pour essayer de rejoindre Victoria station pour prendre mon train vers la campagne profonde alors la Victoria line etait fermee. Je ne vais pas recommencer a me plaindre du metro londonien, mais le coeur y est.
Mais la neige... la neige! Alors qu'il fait plutot chaud dans cette ville et que la pollution semble nous assurer toujours environ 2 degres de plus qu'a Lille (ne protestez pas, je vois les deux qui s'affichent sur ma home page i-google tous les matins - et il y pleut moins aussi!), nous avons eu une tempete de neige!
J'avais peur que nous soyons bloques a la campagne ce matin (imaginez le cottage du film "the holiday" avec Kate Winslet et Cameron Diaz) mais non, rien de tel.
Il faut que je me prepare aux trottoirs glissants en revanche - toutes les filles semblent adorer porter les UGG (ugly ugg) mais je recherche des alternatives plus esthetiques.
Suggestions les bienvenues!
Monday, October 20, 2008
jet-lagged in London
Petit rafraichissement de mémoire sur les transports londoniens : 408km de lignes, 268 arrêts sur 11 lignes, la station la plus profonde à 67.4m, et le tout est réparti en six zones tarifaires (plus de faits intéressants ici).
Je déteste le métro londonien. Il est sale, bondé (j’ai du laisser passer deux métros ce matin avant de pouvoir m’entasser comme une sardine a Bethnal Green, pour me retrouver la veste coincée dans la porte – beurk), profond (j’ai des angoisses dans les escalateurs), et puant (en plus).
Je me suis pourtant bien démerdée jusqu'à présent. D’octobre a mars, je n’empruntais que quasi exclusivement les trains (un peu plus humains mais a horaires et circulation variables) puis a Putney, pendant 7 mois j’ai pris le bus pour aller travailler (lent mais ultra fréquent) ou la district pour rentrer du centre. De retour dans le Surrey, ce sont encore les trains qui me transportent, ou un peu de métro quand j’ai vraiment besoin, mais sur la district.
Tout le monde ici déteste la district car elle prend parfois un peu son temps, mais c’est bien celle qui m’énerve le moins. Depuis hier je fais du « catsitting » pour une collègue qui est en déplacement a New York. Son mari et sa voisine sont également absents alors j’ai un super appart pour moi, et 3 chats a nourrir (ceux de la voisine en prime). C’est a l’est de Londres en zone 2, un bel endroit, c’est chauffé, je suis libre… bon plan, sauf qu’il m’a fallu presque 2 heures pour venir travailler ce matin.
D’abord, la Oyster. Il fallait mettre une travelcard dessus. La travelcard c’est le billet jour/semaine/mois/année. La Oyster card (ou « carte a huitres » comme on dit en français) se recharge avec soit des sous comme ca pour des p’tits trajets, soit avec des travelcard. Bref, ma travelcard 6 zones+ pour venir du Surrey finissait hier, il fallait que j’en achète une pour zones 1-2 cette semaine.
Pas de point de recharge prés de l’appart. Je me suis baladée 15 minutes en cherchant, avant d’abandonner et de payer un aller simple en bus jusqu'au métro le plus proche. 40 minutes plus tard, je suis arrivée au métro le plus proche, ou 60 personnes (ok j’exagère légèrement, c’était plutôt une vingtaine) attendaient déjà pour recharger leur carte a huitres. 10 minutes plus tard j’entame la longue descente des escalateurs, carte rechargée à la main pour arriver sur la plateforme régurgitante de monde et voir 2 métros de la Central line passer avant même de pouvoir prétendre a un décimètre carre d’espace. Entre dix personnes a peu près propres (il faut savoir reconnaitre les points positifs ma veste coincée dans la porte s’est dégagée avec un coup sec et ma voisine ne m’en a pas trop voulu pour le coup de poing que je lui ai par la même occasion malencontreusement filé dans la fesse.
pendant 8 arrêts a travers la City (ou je n’ai pas pu voir les beaux mecs car a) j’avais la gueule coincée entre l’aisselle d’un mec d’environ 1m90 et 130 kg mous et la porte inter-voiture, et b) ils se sont tous fait virer les pauvres chéris) j’ai souffert le martyr jusqu’à Tottenham court road ou j’ai russi a m’asseoir.
J’aurais pu changer a Holborn mais je n’en avais pas la moindre envie – ces escalateurs me filent vraiment les chocottes, et les plateformes sont toujours sujettes au bourrasques souterraines ce qui est totalement dégueulasse pour les cheveux. J’ai donc décidé de limiter les dégâts et de rester sur la Central line jusque Sheperd’s bush et de prendre un bus pour les 20 minutes a pied qu’il restait a mes pauvres jambes déjà complètement vacillantes. Mauvaise idée. Le bus que j’ai attendu 10 minutes, m’a déposée a 10 min a pied du boulot.
Je suis donc arrivée au boulot a 9h35. Epuisée, morte, éreintée, dégoutée, prête a retourner me coucher. Depuis que je suis arrivée j’écris ce post et je lis les emails qui arrivent dans ma boite. Il est midi vingt et j’ai envie de retourner me coucher. Plus que 5 heures a tuer. argh.
Friday, October 17, 2008
look left
Le temps de l'Europe doit revenir! L'Angleterre est en proie a des exces de nationalisme pires que ce que je pourrais imaginer. Je ne parle pas de racisme, mais de nationalisme. Ils sont decidement tres anti-europeens dans l'ensemble. Dingue pour un pays en crise. Gordon Brown leur a redonne confiance - "Flash Gordon", qu'ils incendiaient encore la semaine derniere, est aujourd'hui un hero...
Quant a Sarko... reviendrai-je ou ne reviendrai-je pas en France, telle est la question. Londres est en tout cas un des endroits ou j'ai le moins envie de vivre au monde. Quelle angoisse.
Heureusement que les rues se biliguifient. j'en suis toute emue et ravie.
bibi
Friday, September 19, 2008
brain gain
Pour faire suite aux tribulations de l'appartement, sachez que je demenage. Bibi n'a qu'une parole. Depuis mon dernier post, tout s'est enchaine: j'ai mis une annonce sur gumtree, sur ici-londres (site fonctionnel pour les french expats) et sur facebook et 4 jours plus tard on avait notre remplacant. Mon remplacant. Chris, le journaliste.
Depuis que je pars ils sont gentils. Ils ne font pas moins de bordel, mais au moins ils me parlent. bien, un peu tard, mais bien.
Je pars vivre chez tata un moment, puis on verra bien.
Pour l'instant, ma situation professionnelle est assez instable. J'ai annonce en juin mon depart de la boite pour fin octobre. A un peu plus d'un mois de cette date, j'ai panique et remis en question mon depart.
J'avoue volontiers que l'ingenierie ne m'emballe pas plus que ca, et qu'ecrire pour le journal interne d'une boite d'ingenieurs, meme multi-nationale, c'est franchement penible. Depuis que je suis arrivee, la responsable de la com interne a compris que je pourrais aisement prendre sa place (franchement) et plutot que de m'ecraser comme une crotte, elle a decide de me propulser vers le haut.
Ca a commence par les campagnes de com - ca c'est pas complique quand tu as une liste exacte de toutes les personnes que tu souhaites cibler, suffit de leur dire ce que tu as a leur dire. J'ai fait quelques plans de com, quelques pubs, des articles, des brochures... tout ca quoi, mais la je m'ennuie. Les autres sont bien contents de ne s'occuper que de leur train train et de faire leurs posters a la con. Moi j'ai 12000 idees a la minute, de ce dont on a besoin, comment faire mieux fonctionner l'equipe, comment capitaliser sur les capacites de chacun, comment rattacher les campagnes de com a la vision long terme de l'entreprise, comment accelerer le processus de communication, les nouveaux outils de com qui emergent, les possibilites des nouveaux medias, les tendances de demain etc.
Bref, elle voudrait garder mes idees. Mais comme je m'ennuie, il me faut un quotidien un peu plus stimulant. J'ai donc ete voir le big boss pour lui dire que j'etais disposee a rester si jamais une possibilite d'evoluer se presentait. La dessus il me propose de lui soumettre mes idees, un poste interessant pour moi, et qu'il y reflechirait. La fuite des cerveaux ca fait peur a tout le monde ;)
Hehe, en tout cas c'est sympa de se sentir apprecie au boulot - ca change ! Je vous ai deja dit qu'ils m'appellent "brainy"? au debut ca m'enervait mais maintenant chuis fiere...
Donc voila ou j'en suis. Soit on me propose un cool poste et je re-cherche une appart, soit je rentre a lille apres un mois ou deux chez ma tante. Vous savez tout.
Tuesday, September 2, 2008
the joys of flatsharing
N'etant pas habitue, le couple surprend par son aisance. Il a d'abord beaucoup de meubles, canape et appareils de muscu (eh oui), ainsi que trois grosses teles, et sans parler des disques (il est DJ) et des velos (il aime les velos). Il dispose les meubles un peu partout, rachete une bibliotheque gigantesque chez Ikea qui reste emballee en bas de l'escalier pendant 15 jours avant qu'il ne la monte. Depuis, elle preside sur le salon, completement vide.
Le couple aime son intimite - lorsqu'il est a la maison, le couple se fait la popote a la "plus ca eclabousse et plus c'est sympa mon cheri", la vaisselle a la "je lave ce que j'ai utilise mon coeur mais pas de suite, et surtout je n'utilise pas le lave vaisselle car je sais pas comment ca mache ma puce" et les seances DVD dans l'intimite du salon. Le tout sans preter la moindre attention au fait que je sois la - ou plutot en essayant de l'ignorer. Pas que ca me derange tant que ca mais c'est tres different de l'ancienne situation. Avec V et B, on papotait souvent dans la cuisine, un verre a la main, on s'enfilait les series a la con en mangeant des bonbons etc. Ca me manque.
Bref, cette situation me saoule. Comme B etait en vacances pendant 4 semaines c'etait pire car c'etait moi et eux, mais ca ne va pas s'arranger je pense car n'oublions pas qu'il s'agit de sa soeur, et que le mec de B s'entend tres bien avec le mec de la soeur (et ils aiment tous les deux faire du velo - youpi).
Plus jamais je n'habiterai avec un couple - et pour tout vous dire, je n'avais pas vraiment le choix vu la configuration familiale, car on me l'a annonce des mon emmenagement - a l'epoque ca m'est passe bien au dessus de la tete.
Je suis bien contente que B soit rentree, mais comme elle est prof, elle va recommencer a bosser tous les soirs sur ses cours et corriger ses copies et tout ca. Ce n'est pas pour rien que je n'ai pas marche dans les pas de ma famille - bosser le soir quelle horreur. Bref, j'ai envoye un CV hier soir. Ca fera le 3eme ce mois ci - va falloir augmenter la cadence, d'autant que les employeurs ne se bousculent pas encore au portillon...
Monday, August 25, 2008
the truth about dating
Rencontrer un mec à Londres c'est pas plus facile qu'ailleurs - que nenni, je serais même prête à lancer, comme ça, à tous vents, que c'est encore plus compliqué que dans une ville de province, où l'avantage est que "everybody knows your naaaame".
Oulala on ne s'enflamme pas, amis lillois, on est d'accord que Londres est gigantesque? Lille intra muros (ouais on compte pas Mouvaux) c'est 500 000 habitants (et chuis large) et la Supérieure métropole (et là, Mouvaux, et surtout Villeneuve d'Ascq et Bousbecques sont comptés - mmmm tant de possibilités supplémentaires) compte maxi 1 200 000 habitants (et po un d'plus).
Bon, Londres c'est 7 200 000 - 7.2 millions si on veut - ça fait tout de même plus de chances de trouver l'âme soeur non? C'est aussi ce que je croyais - mais apparemment tout le monde ici aussi est maqué à 30 ans - enfin tous les gens que je rencontre le sont. Y'a une date de péremption tacite sur la marchandise qui signale à tout le monde "attention, vieille peau". Je ne me considère pas ainsi mais j'avoue que la bellette au bar est jeunette. Alors si t'es en couple t'as le droit de t'asseoir à une table au fond, mais si tu pouvais partir à minuit, ce serait sympa, merci. Mais si t'es célibataire à 30 ans - on peut plus rien pour toi ma vieille - euuuh, ma poule.
Donc les bars c'est hors jeu (whyyyyyy? moi qui adore les bars...) Il ne reste plus qu'à trouver autre chose. Les amicales de rencontres pour adultes esseulés au pub le samedi après midi (ça me déprime), les clubs sportifs (moi? haha), les rencontres internet (beeuurk, que des loozbroques), j'ai même essayé le starbucks (il faut s'installer à une table avec un livre intellectuel et attendre les dragueurs - ça marche pas, je dois être vilaine).
Donc voilà, moralité, c'est pas facile - en tout cas pas plus qu'à Lille - mais au moins y'a plus de beaux mecs - ça les cocos, c'est pas difficile - mais des mecs de partout, des grands, des exotiques, des bronzés, des roux, des punks, des costards, des musicos, des avironneurs, des glandus, des geeks, des jeunes, des moins jeunes... des beaux mecs à toutes les sauces, pour le plus grand plaisir des yeux.
L'anglais ne sait malheureusement pas draguer - enfin il ne drague pas à moins d'être saoul - et c'est pas sexy un mec saoul - faut être dans le trip. Le lillois drague mal, comme un lourdeau, il manque de subtilité et surtout il cauj comcho - et ça c'est pas sexy non plus.
Moralité faut aller en suisse - 48% de célibataires il parait. Tant qu'ils n'incluent pas les moins de 18 ans et les retraités ça peut être bon signe. Il sait draguer le suisse? parce que moi je sais pas non plus alors on va être mal...
Monday, July 21, 2008
not just a pretty face
Ma vie commence a etre bien entamee alors je ne peux malheureusement plus dire "quand je serai grande" mais ca manque pourtant de m'echapper regulierement.
Quand je serai grande je serai... pompiere! pour habiter avec plein de beaux mecs! ouais enfin voila le genre de reve etrange et merveilleux que je fais lorsque je pense que mon avenir professionnel est encore dans la balance.
Mais l'est il encore, ne serait-ce qu'un peu? dur a dire... Mon bilan de competences, debut 2007, avait deconseille un changement de carriere car la com', son cote strategique et sa diversite me vont bien, qu'ils ont dit.
Le probleme c'est (enfin l'un des problemes) que le monde dans lequel je vit voit la com' d'un oeil un peu suspicieux - et mon cote parfois greluche accentue cette impression basee sur les petasses qui adooooorent les relations publiques - pardon, je veux dire les peubliques rilaicheuns.
Ou est donc la substance? le fond? ou sont les enjeux, les strategies, les retours sur investissements? ou sont les chiffres, les evaluations, les parts de marche?
Je ne sais pas toujours repondre a ces questions, mais je sais que sans un objectif de reputation, une organisation n'est rien qu'un gagne pain sans ambition. Parfois quand je demande l'objectif de communication d'une boite, on me repond "bah, la notoriete bien sur". haha tres drole (imaginez bibi avec des veines bleues qui lui sortent du front les yeux encore plus exhorbites que d'habitude).
On a tous reve de notoriete un jour mais laquelle et pour quoi?
Si l'objectif est la notoriete en elle meme, on est dans une situation paris hilton classique : "je veux etre connue" - oui mais pour quoi? - "bah chepa moi... pour etre dans la presse?" - ok mais pour quelle raison? - "eeeuh, parce que mon ex a diffuse une video porno ou j'ai le premier role"
ah ok... alors on va dire que paris hilton est une formatrice hors pair au kama sutra? on peut essayer... en revanche on ne fera croire ca a personne... faut etre un peu credible tout de meme.
Donc voila la question de com' s'arrete la pour aujourd'hui, mais a bon entendeur, la valeur marchande de paris hilton est basee sur une recette magique : nom connu + sexe = $$$.
Ce qui nous amene a la vraie question - quelle est la strategie du groupe d'hotels, et en quoi paris y est elle instrumentale? Et moi, comment pourrais-je les aider? mmm - vais y songer la prochaine fois que je m'ennuie. la j'ai des relectures a faire (yaaaaaaaawn).
Friday, July 18, 2008
auntie bibi
Je suis donc, d'apres le site americain http://www.savvyauntie.com/ une PANK "professional aunts with no kids of their own" - parce que j'ai une petite filleule trop choupinette, et que toutes mes copines ou presque ont des enfants que j'adore.
le fait que j'en n'ai pas moi meme - bah pour l'instant c'est que du bonus parce que je les apprecie, les aime, les divertis, puis les rends.
Et aujourd'hui je suis trop contente car je rentre a lille et que je vais voir plein de mes mini-copines, et ma ptite filleule qui est deja presque aussi grande que moi a 2 ans (c'est moi qui suis pas tres grande je pense).
alors a quand la version francaise du site www.tatisait.com pour la TPSE - "tata professionnelle sans enfants" ? je sens une idee qui bourgeonne...
Friday, July 11, 2008
goodbye england...
Berlin me semblait une destination sympathique et excitante mais une personne avec qui j'ai parle lors de notre "houseparty" le weekend dernier, m'a dit qu'il avait quitte sa ville d'origine a cause du manque de dynamisme du secteur tertiare - lui meme journaliste, il avait lutte pendant longtemps pour pouvoir rester dans cette ville ou il se sentait si bien mais avait fini par se resoudre a partir.
A Londres ca tourne bien pour lui - son anglais est par ailleurs excellent - il ne manque pas de boulot. Mais la crise approche a grands pas, aux dires de mes contacts dans le milieu de la finance, chez qui les problemes sont deja bien en face. Kerviel et companie ont mis la machine en route, y'a plus qu'a attendre, parait il, pour voir le marche immobilier s'effondrer. Deja les prix ont commence a baisser et les banques ont reduit les possibilites d'emprunt. Il etait temps entre nous, mais certaines personnes sont aujourd'hui coincees dans leurs appartements minuscules qui valent une fortune (deux fois les prix de Paris a peu pres), et qui ne peuvent pas les vendre, car personne ne peut les acheter.
Ce n'est pas rejouissant j'avoue. Dans cette societe de consommation par excellence, le plus fort est le taux d'endettement par personne. Je ne connais pas une seule personne ici qui ne soit pas en train de rembourser ses credits revolving ou ses prets d'etudiants - et la plupart sont juste locataires de leurs appartements. Si on veut vivre dans la realite, Londres c'est pas l'endroit ideal. Tout n'est qu'apparences et valeurs virtuelles - le monde de la finance controle les hauts comme les bas de l'economie, et les financiers sont les seuls a pouvoir se permettre les vraies exhuberances avec leurs bonus annuels en centaines de milliers, voire en millions de livres. Les autres vivent a credit, et je ne mens pas quand je dis qu'on n'a pas vraiment le choix dans ce pays.
Moi qui n'ai pas cette culture dans la peau, j'essaie de rester dans le vert. Sur papier mon salaire est sympa, mais il est a peine suffisant pour le quotidien, avec mon loyer exhorbitant, qui est pourtant une affaire dans mon quartier. Alors j'en ai marre. le socialisme me manque, plus que je ne l'aurais imagine. Il me fallait voir de mes propres yeux et maintenant je suis prete a repartir.
Wednesday, July 9, 2008
it sends shivers down my spine
(Du coup je ne vais pas au boulot en velo ces derniers temps, pourtant ca me ferait du bien, je sais, mais j'ai pas mon K-way. Faudra que je pense a le ramener.)
Chose etrange cependant, je remarque avec effroi que les filles n'ont pas l'air de s'apercevoir qu'il fait un temps de chien et que tous les doigts de pieds magenta sont encore visibles, les tongues font "floutch floutch", et les debardeurs sont toujours aussi echancres.
Je guette les apparitions de chair de poule pour me rassurer que je ne suis pas assise a cote des personnages de la serie "V" mais je ne suis pas rassuree - je pense que les ecailles sont sous la peau, car elles n'ont l'air de s'apercevoir de rien. bizarre bizarre.
Ce n'est pas la premiere fois que je me pose des questions sur l'insensibilite au froid des anglais(es) mais je ne pensais pas que ca s'etendait a la pluie. On a l'habitude de les voir en sandales en janvier, avec leurs mini jupes et leurs jambes violacees, gamberger en vacillant dans le quartier des Halles mais je pensais que c'etait grace a (ou a cause de) l'alcool.
Non non non, je dois revoir ma theorie : ce matin a 8.30, alors que j'etais en chaussures fermees, pantalon d'hiver, gilet, imper et parapluie (le tout admirablement coordone dans les tons noirs), j'ai croise beaucoup trop de demoiselles en tongues. A 8h du mat je ne pense pas qu'elles etaient ivres, ou si elles l'etaient, j'ai encore d'autres enquetes a mener...
Tuesday, June 24, 2008
une fois n'est pas coutume...
Je vais faire un effort pour reprendre le clavier très bientôt, ou mon lectorat de 2 que vous êtes risque de m'oublier, si ce n'est deja fait... Voici quelques photos pour tenter de me faire pardonner.
We stayed at the Konnos Bay, on the eastern side of Cyprus, facing onto Syria - a rather basic but nice self-catering arrangement on a beautiful coast, unfortunately taken over by the British tourism industry.
Tattoo towns and clubbing mecca "Agia Napa" are down the road from there, but we pushed further with our Toyota Lancer and air con' on full blast. Amongst others, we went to Nicosia, the capital and "the last split city in the world", where you can get a visa to have Ayran and Turkish pizza on the other side of the road (and for a quarter of the price), and to Pana Whatsit, where Rob and Tina from Liverpool tried to sell us some of their traditional Cypriot lace.
Famagusta's last and closest viewpoint (EU side) was also the only opportunity to see the sorry sight of this previously popular and affluent beach resort now under Turkish occupation since the seventies. Anita has been making a nice living by charging tourists a euro each to look at the checkpoint (soon to be re-opened) and the no-man's land which stands between the zones, all from a terrace at the top of her house.
This desolate area under UN control acts as a buffer since the violent events which set apart the Greek-Cypriot and Turkish-Cypriot communities. We gladly paid up - it was strangely, quietly, and uncomfortably worth it.
Thursday, May 29, 2008
keks in the cinema
8 anglaises de moins de 25 ans (oui, je me compte dedans) ont donc bu plein de vin et mange des nouilles plutôt bonnes avant d’aller remettre une couche de rouge. Pendant que 3 allaient attraper des places, 3 autres faisaient la queue aux bonbons et encore 2 achetaient le pop corn. Une organisation digne du grand Jules Cesar, empereur et conquerant genialissime.
Le film en lui-même – sympa et rigolo – pas du tout aussi top qu’annonce, avec carrement des moments nuls. Mais je n’en dirai pas plus pour ne rien gacher. Le seul veritable point sensible etant que meme si j’aimerais m’amuser autant que Carrie Bradshaw a 40 ans (un peu plus meme si possible), j’aime pas penser a la possibilite d’etre encore celibataire dans 10 ans. J’en fremis, meme.
Wednesday, April 16, 2008
girls just want to have fun!
Il fut un temps ou j’aurais fait n’importe quoi pour avoir un travail glamour – j’ai voulu être rédactrice des pages beauté d’un magazine féminin, photographe (un court temps en 5eme), maquilleuse professionnelle, avocate internationale (même si ca n’existe pas comme métier), pédégette, présentatrice télé… le tout à divers moments de ma vie, et pas dans l’ordre.
Une petite partie de moi rêve encore d’une carrière glamour, un truc oú on m’admirerait pour ce que j’ai accompli professionnellement, mais aujourd’hui je pense surtout à ce que ça impliquerait d’atteindre ces ambitions. Je pense à l’argent que je devrais investir en fringues, aux régimes continus, aux séances d’abdos fessiers obligatoires, aux réunions qui durent jusque tard dans la nuit, aux obligations d’aller a des trucs de boulot le weekend, au blackberry que je devrais avoir sur moi pour aller faire pipi… Et pas dans l’ordre non plus, mais ca me refroidit radicalement.
Ensuite mon réveil sonne, j’appuie 15 fois sur snooze, je finis par m’extraire de mon confortable plumard pour aller prendre ma douche dans une baignoire écaillée, avec un robinet d’eau chaude qui ne contrôle pas son propre débit et avec lequel je m’ébouillante chaque matin. Je cours prendre le bus pour aller travailler dans une entreprise ou je remarque tous les jour que les toilettes sont du même acabit que les toilettes publiques les plus proches et oú les couloirs ne sont pas sans rappeler « Goodbye Lenin ». J’essaie de ne pas voir les costumes gris et les mines blanchâtres des personnes qui travaillent dans l’open space et je m’installe devant mon écran XXL pour réfléchir a comment je pourrais bien leur parler, a ces gentilles personnes de polyester vêtues.
Londres c’est glamour mais pas toujours. Le bus c’est carrément pas glamour du tout d’ailleurs. Je nourris mon esprit de routine et j’attends que l’inspiration me frappe et me dise ce que je fais là – ou l’endroit où je devrais aller. J’aime tellement mes weekends, mes soirées mais vu ce que j’en fais, il serait peut être temps de songer de nouveau a une carrière plus glamour, a une vie sociale plus fun. Y’a pas vraiment de juste milieu on dirait… Londres, Londres, tu avais promis des choses plus fantasques que ces petits ingénieurs taciturnes, et ma patience a des limites… tu vas finir par me faire regretter Lille !
Monday, April 7, 2008
Gay Paree
Bon, allez, j'avoue, je suis allée a Paris ce weekend J
C'était super de voir de vieux amis du lycee et de faire la fête avec les vieux potes et potesses de la fac – des gens très bien, très intelligents et très drôles qui savent fêter la trentaine avec élégance et décontraction, ca va sans dire.
Le souci, si souci il fallait trouver, c'est le contraste. Je m'explique : je fais beaucoup d'efforts pour m'intégrer et m'adapter a une vie londonienne quotidienne et pour trouver un rythme qui ne soit pas de la routine mais qui me stabilise un peu. Lorsque je reviens en France je suis en extase de revoir mes amis, complètement triste en partant, et épuisée de me demander pourquoi je suis allée m'exiler en Angleterre alors que j'étais entourée par des gens géniaux. Puis je vais dans une boutique et la vendeuse, après m'avoir dévisagée de haut en bas, me reproche a demi-mots d'avoir précipite la fin de sa pause déjeuner. Ensuite, je téléphone a mon operateur (cqfd "the future is actually quite stupid") et son représentant du service clients me reproche à mots entiers d'avoir demandé un changement (légitime) à mon contrat. Tout serait donc de ma faute et ca m'énerve rien que d'y repenser.
Je me dis donc que l'Angleterre, et son sens du service à la clientèle, est tout de même un endroit vraiment bien, ou les gens sont sympas quasiment tout le temps, et surtout si on est client, car pour eux clients = bénéfices = paient mon salaire. Moi ca me parle à fond comme suite logique.
Et puis je me retrouve à l'arrière du scooter de mon pote trentenaire, qui me rallonge mon weekend d'une bonne demi heure en me permettant de passer plus de temps en terrasse dans le marais que dans les couloirs de la RATP, en m'amenant pile poile a l'heure pour l'enregistrement a la Gare du Nord. Le shopping sur l'épaule gauche, je m'accroche à l'arrière du scooter d'une main, et à mon casque de l'autre, en jouant habilement des genoux pour éviter les rétros qui jalonnent la route. Je me dis que c'est cool Paris, que mon pote est cool, que les scooters c'est cool, et que les vendeuses ont beau être connes, et le service clients français a beau être autant a la pointe que celui des goulags en Sibérie, que la France c'est quand même bien, et la larme a l'œil, je repars chez les rosbifs.
Alors la semaine a recommencé, cette routine que j'essaie d'éviter a repris elle aussi, et je vais réessayer de faire ma vie ici, pour en arriver de nouveau à assumer mon englishitude. Jusqu'à ma prochaine visite on dirait ;)
Tuesday, April 1, 2008
bibi versus big brother
Au boulot ce n’est vraiment pas évident de publier sur le blog car souvent j’ai trop de travail (bah ouais) et quand je glande (genre cette semaine) j’ai du mal à me connecter discrètement car je suis en open space et les autres glandeurs ont les yeux qui trainent. Je ne voudrais pas attiser leur curiosité pour le français, que je parle deja souvent au téléphone, en affichant aussi mes communications visuellement… J'ai deja entendu une de mes collegues dire "Tu entends, quand elle parle francais, on dirait qu'elle fait l'amour!" j'adore... ce sont vraiment des excités...
Sur internet lorsque j'ai envie de m'en servir, je découvre que la plupart des sites qui me divertissaient autrefois sont maintenant interdits par l’administrateur Internet. Mais qui est il ? Tel Big Brother il bloque les sites de videos et de musique, sans parler des sites marchands et d'encheres (ou je pourrais potentiellement acheter un sac Mulberry... mmm) et autres distractions potentielles. Bizarrement facebook est permis mais peut être qu’il ne s’en est simplement pas encore aperçu !
Si j’affronte Big Brother et ses interdits c’est que voulais absolument parler d'un phénomène que j’ai constaté récemment – ces lubies et étranges activités ancestrales auxquelles s’adonnent mes compatriotes (en ce moment j’assume ma rosbifitude). Lubies en veux tu, en voila : balades nues et en vélo a travers les parcs, jeté de meule de fromage du haut d’une colline et course-roulade-poursuite-ivre, course-poursuite de tonneaux enflammés, concours du plus gros mangeur d'orties etc. Ces grandes traditions locales m’émerveillent (les balades nues a mon avis c’est un peu moins ancestral, et c’est a Londres donc anti-local par excellence mais y'en a aussi a Manchester, ou il doit pas faire franchement plus chaud - la balade a Londres est en juin - si vous voulez voir par vous meme).
Une de mes nouvelles collègues très sympa m’a aussi confié une tradition bien de chez elle (quelque part dans le Sussex) consistant à raconter sa vie aux abeilles. Les abeilles portent conseil et apparemment on pourrait obtenir réponse à ses questions les plus intimes en interprétant la forme de leur essaim qui s’envole… Mere Grand et son Marc de café n'ont qu'a bien se tenir.
Il y a certainement des milliers de croyances et de traditions super rigolottes (et non violentes) a travers le monde, mais j’avoue trouver particulièrement marrantes les activités de mes amis rosbifs. Je guette d’autres histoires similaires et vous débrieferai une autre fois car la il est grand temps que je quitte le bureau.
Sur une note un peu moins marrante – c’était quoi cette banderolle au match PSG-Lens ? Moi qui croyait que les supporters français étaient légèrement moins demeurés que leurs contreparties anglaises, je m’avais trompé dis donc mon cochon… en français on appelle ca du « ouliganisme » si je ne m’abuse.
Monday, March 10, 2008
time for a cottage
J'ai donc trouvé une chambre en colloc - j'ai hâte de pouvoir poster des photos pour que vous voyiez à quel point c'est un vrai cottage (Tudor mes chéris, Tudor) evec colombages et compagnie. c'est très rare même en angleterre alors je suis d'autant plus en phase avec bridget aujourd'hui.
bridget c'est cottage - je m'imagine tellement bien en train de rentrer chez moi les bras chargés de légumes (parfaitements équivalents en termes de goût comme de taille de chez Sainsbuy's) et ouvrant ma porte stéréotypique de manière plutôt maladroite, me posant grossièrement sur le canapé du salon devant la cheminée et racontant mes dernières catastrophes amoureuses à mes colocataires...
Le rêve anglo-saxon se réalise enfin! Oui enfin forcément les catastrophes amoureuses c'est pour l'anecdote uniquement car avec un peu de chance il n'y en aura plus - ne nous emballons pas, je n'annonce rien par là, simplement que je crois toujours que la prochaine (fois) sera la bonne, et que le prochain sera le bon! c'est mon naturel optimiste qui revient au galop.
Plus de promesses cependant car je tombe de fatigue et j'espère vous raconter d'avantage de chouettes choses lors de mon retour à pacques... je me sers de mon blog pour l'annoncer - ce sera le moyen de savoir QUI au juste lit ce foutu truc, car je ne téléphonerai à personne - mais vous pourrez prendre rendez vous avec moi à partir du mercredi 19 jusqu'au lundi 24. attention le carnet de bal a intérêt à se remplir vite sinon serai vexée...
PS - j'en ai oublié de préciser dans tout ça que j'ai eu, depuis mon dernier message, un contrat de 3 mois dans la chouette boite qui améliore mon anglais - ce qui nous porte à la mi mai. je vais meme vous envoyer le lien vers le magazine interne dès qu'il sera sorti car j'ai lourdement participé à sa rédaction et que j'y ai donc ma photo - ça fait un peu "femme actuelle", mais la starification continue :) bah oui, ça non plus j'ai pas raconté : une personne de la boite travaillant dans un bled anglais m'a demandé l'autre jour si j'étais la bibi qui éditait des publications pour l'Europe!!! t'y crois toi? moi non. j'ai halluciné. ensuite j'ai adoré cette sensation d'être aussi connue que carla bruni et pour des choses encore plus pitoyables qu'elle. vais devoir racheter des ray-ban - ou c'est quoi la marque des stars ces temps ci?
Sunday, February 3, 2008
where did you come from where did you go?
j'adore qu'on m'améliore. surtout si ça reste dans le domaine du faisable. le problème c'est que je n'ai jamais bien écrit en anglais. là je dois écrire des articles - c'est en fait du journalisme d'entreprise, et honnêtement je ne m'attendais pas à ça. Mes parents doivent être fiers je pense mais moi je ne me sens pas tant à l'aise que ça. Ma langue de l'écrit c'est le français, là je me sens un peu comme un imposteur... on change tout ce que j'écris alors l'imposture n'est pas parfaite, mais j'ai bien peur que mes talents ne soient pas à la hauteur.
Après tout c'est de la com, ça ne peut pas être si compliqué. bah si. Heureusement on m'a confié une mission plus dans mes cordes : comment s'assurer que le changement de système comptable soit intégré, accepté et compris par toute la boite (7500 personne dans 70 pays) avant sa mise en place dans 2 mois. ça c'est du challenge comme je les aime. et hop, stratégie de com interne. tac.
Donc voilà, mon nouveau taf est très stimulant - j'aime bien les gens et franchement c'est cool. maintenant on va devoir attendre de voir si ils me gardent ou pas. apparemment ils prennent régulièrement des freelance - c'est leur période d'essai à eux voilà tout. comme les systèmes d'imposition le permettent assez facilement c'est pas mal - et plutôt bien payé. j'espère que les impôts ne me prendront pas tout à la fin de l'année...
en parlant de ça j'ai reçu le premier avis d'imposition (français) pour 2007. ils font chier quand même, j'ai même pas encore déclaré mes revenus. grr. vivement le paiment à la source parce que mayer les impots dans 2 pays en même temps j'aime pas le concept. et pis vive l'europe d'ailleurs. et vive l'ouzbekistan. ouaiche.
Sunday, January 27, 2008
in the name of a new job...
Un retour à Lille on ne peut plus éclair m'a un peu requinquée puis me voici prête à commencer demain un nouveau travail.
Je suis un petit peu stressouille cette fois, car c'est un contrat de 2 semaines. Si ça marche je reste, sinon, retour case départ. Je vais faire de la com sans savoir quel genre de com et je vais écrire. en anglais. c'est tout ce que je sais. La boite est mondiale et ils ont des problématiques intéressantes, comme une grosse boite internationale quoi. Alors croisons les doigts.
Désolée pour le manque de nouvelles, mais j'ai de grands espoirs pour la semiane à venir - j'essaierai de faire un débrief lors du weekend prochain, j'aurai visité un appart à Pimlico, travaillé une semaine, perdu 2kg (y'a intérêt!!!) et trouvé un mec (nan j'déconne - ça ça n'arrivera jamais ;). Alors j'aurai des trucs à dire.
Souhaitez moi bonne chance!
Thursday, January 17, 2008
WADDAFOC....?
là j'écris de mon lit douillet - munie d'une bouillotte (à l'anglaise jusqu'au bout de l'expérience) et de mon fidel ordi.
Dans ce contexte je peux prendre un ton plus léger pour raconter les dernières abominations de la cheffette qui s'habille en C&A. Entre elle et son mari on va pas les mettre en compète, mais ils ont chacun une façon bien à eux d'être odieux.
Bien sûr je spécule, mais je crois quand même que leur mariage bat sévèrement de l'aile. je pense qu'elle le maltraite, qu'elle l'a forcé à monter cette boite, qu'il ne la voit pas assez en dehors du travail (si vous voyez s'qu'ej'veux dire), que leur fils ne les voit pas assez ni l'un ni l'autre, et que son tonton (au fils - le frère de la cheffette quoi) est tout bonnement... la bonne de sa soeur. Par "bonne" j'entends garde d'enfants, infographiste, informaticien, secrétaire.
Ma nouvelle mission: le sauver.
Oui, sainte bibi a décidé de sauver le frérot. Le complot sera une rude bataille car il s'agit de lui faire prendre conscience que sa soeur le manipule en lui faisant croire que sa carte de travail en GB est soumise à son poste dans la boite familiale et que s'il se barre il devra quitter l'angleterre, et qu'elle le traite comme un pauvre boudin... et qui dit "liens de sang" dit "c'est la merde" (moi qui ai un frère je sais que c'est parfois compliqué ces histoires).
Alors l'ange blond sur mon épaule droite me sussure "ne dis rien, ne fais rien", l'autre, l'ange rouge avec des cornes, crie "roule zy des pelles!"
ohlala le merdier...
Sunday, January 13, 2008
labels and stickers and PR models
Je trouve cette image super drôle et en plus c'est assez représentatif des clichés qu'ont les français des autres pays...
Cest fameux clichés sont partout - tout le monde a une idée générique de ce qu'est un anglais, de ce qu'est un français, de ce qu'est un chat ou un chien.
c'est hyper dur de ne pas laisser les clichés venir nous obscurcir les idées et notre capacité de jugement. IL faut en permanence rester ouvert à la surprise. En tout cas c'est mon secret à moi - zetes pas obligés d'être d'accord.
Quand je vois un mec super chic en costard & chemise rose dans le metro très tôt le matin du côté de la station Bank, je me dis "sûrement un banquier". Mais peut-être pas... peut être que c'est un mec qui travaille dans une des boutiques de chemises ultra chic qui jonchent les rues de la city. warf. ptet qu'il est super gentil et pas con mais qu'il gagne une misère, ptet qu'il aime le jardinage le weekend et collectionne les scarabées... j'en sais rien moi. on sait pas ce que sont les gens.
Je me demande ce que les gens pensent que je suis moi. Avec ma veste de ski Eider (ouais genre je suis sportive) et mon sac en cuir noir, mes bottines achetées d'occaz et mon pantalon noir.. je serais curieuse.
C'était juste pour dire qu'on ne sais jamais qui sont les gens avant de les connaitre vraiment. On peut remarquer l'odeur de quelqu'un et déduire qu'il ne se lave pas, mais ptet que c'était juste ce jour là, ptet qu'il y avait une panne d'eau et que d'habitude il est maniaque de la propreté... on sait pas. on sait jamais...
Wednesday, January 9, 2008
a PR flew over the cuckoo's nest
Ici je crois devenir folle au bout de 3 mois et demi.
Pour le récapitulatif, j'ai commencé le 4 octobre. Le 12 je savais que je ne resterai pas longtemps. le 29 j'étais en pleine hallucination. le 5 Novembre je me droguais (à la gueuze framboise) pour supporter l'hystérie. Le 18 Novembre je me décidais à démissionner sans savoir comment le faire sans heurter le management. Le 18 décembre j'ose donner un mois de préavis (en proposant toutefois de rester un peu plus longtemps pour ne pas les laisser dans la merde).
Le 7 Janvier on me convoque pour me dire qu'il ne sera pas nécessaire que je reste au delà du 18 Janvier. Je dis OK. Le 8 Janvier on me dit de faire la mise en page (simplissime) de 3 documents et de ne pas chercher le pourquoi du comment (j'ai osé demander quel était le but et l'urgence de la tâche) et de téléphoner à 10 personnes pour leur donner rendez vous pour un entretien pour mon poste (je dois prendre les rendez vous et non participer au recrutement). D'un coup je suis promue secrétaire.
Je tire une gueule un peu explicite.
Le 9 Janvier j'arrive très en retard (...) et on me dit que je peux partir immédiatement si je le souhaite puisque mon attitude désagréable n'est pas la bienvenue. Je suis renvoyée chez moi.
Je pleure, un peu, beaucoup, je me calme, je fume une cigarette. Je réfléchis. Je reste jusqu'au 18. si ça te plait pas ma cocotte, tu peux me payer à rester chez moi, mais en tout cas tu me paies.
Le diable s'habille en C&A.
Monday, January 7, 2008
my arse is chicken
entre temps j'ai arrete de parler comme ca.
le clip que voici est l'une des videos que propose ce site pour promouvoir la Region Ile de France. C'est sympa comme tout et drole - comme quoi les francais aussi savent rire d'eux memes (on les accuse pourtant tous les jours de se prendre trop au serieux) - quoi que ca aurait pu etre pire.
Bref - a noter : la traduction des gestes du style "va te faire f***re" et "je te merde", et la video "mon cul c'est du poulet" (rapport au titre) - enfin bref, du pur entertainment. www.cestsoparis.com
Wednesday, January 2, 2008
Bonne année les frenchies!
vous souhaite une bonne année pleine de grâce... euh non... euh si.
fin tout ça quoi.
Aujourd'hui je suis retournée bosser chez les bizarres.
le nouveau directeur des formations est arrivé - moi je suis training manager, pas directeur. le pauvre. le plains.
Ils ont pas arrêté de critiquer tout le monde - lors d'une réunion soi disant "briefing" sur les formateurs. c'est devenu une réunion de rédaction chez pipole magazine. Les vrais clichés des sweety PR... bouh - et en plus ils en mettaient plein la tronche aux français (pour changer) si si je vous jure!
"comment ça se fait que tous les mecs qui bossent en agence de com en france soient aussi nuls, bryony?"
"(en feignant un accent français...) no i cannot work today because it iz friday afternoon it iz ze weekend... hihihi... no, i don't have anyone to do it because it iz fermé now so tout le monde se faire foutre becauze c'est les vacances en France!"
bon j'avoue je suis pas toujours hyper tendre avec mes amis frenchy mais là la coupe était pleine. pour qui elle se prend la canadienne hystérique qui aimerait se prendre pour une british? elle bosse 23 heures par jour et son gamin est en train de devenir l'enfant type de la mère accro au boulot: gaté, malheureux et pénible. Elle se moquait des gens qui ne vivent pas pour leur boulot... ouais, j'adhère à fond... NOOOOOT.
pardonnez moi mes offences - puréee, c'est-y pas qu'ya des références religieuses dans mes écrits aujourd'hui? ce s'rait-y pas noel qui m'aurait caressé de ses bouts de foin?
si c'est ça je demande juste de ne jamais devenir comme elle - et si on peut aussi faire quelquechose pour son gosse tant qu'il en est encore temps...